Site privé indépendant de l’administration française

Site privé indépendant de l’administration française

Dénoncer des attouchements sexuels

Au travail, à l’école, en colonie de vacances ou encore dans les transports et dès le plus jeune âge, les garçons comme les filles ne sont jamais à l’abri de subir des attouchements sexuels. Sanctionnés par le Code pénal, ces comportements doivent être dénoncés au plus vite pour que l’auteur soit puni. Voici comment signaler les faits.

signaler attouchements sexuels
signalisation attouchements sexuels sur mineurs

Quand peut-on considérer que nous sommes victimes d’attouchements sexuels ?

Les attouchements sont des violences sexuelles commises sous la contrainte, par surprise, avec ou sans violence, sans que la victime soit pleinement consentante. Dans diverses situations, une telle agression peut avoir lieu, que l’on soit une femme, un homme, un salarié ou encore un membre de la famille de celui qui commet l’irréparable. On peut considérer comme attouchements sexuels une agression qui survient :

  • Pendant une agression physique ;
  • Lorsqu’on est maintenu dans un lieu fermé ;
  • Lorsqu’un supérieur hiérarchique, ou un professeur ayant l’autorité en est à l’origine ;
  • Lorsqu’une personne armée sévit ;
  • Ou encore lorsqu’on est endormi, sous l’emprise d’alcool, de stupéfiants ou tout bonnement vulnérable à cause d’un état de santé défaillant.

Pourquoi faut-il dénoncer des attouchements sexuels ?

Les attouchements sexuels peuvent intervenir dès le plus jeune âge dans le cadre professionnel, familial, dans la rue, en boîte de nuit et partout où les auteurs de faits se trouvent. Il s’agit là de violences qui ne sont pas sans conséquences sur la santé mentale de celui qui les subit et il convient de les dénoncer pour éviter tout risque de récidive, grâce à des sanctions adaptées.  

Pour protéger les victimes de violences sexuelles

Pour que les victimes de violences sexuelles soient protégées de ce type de comportement à l’avenir et qu’elles obtiennent réparation au préjudice causé, il est très important de signaler les attouchements subis. En effet, ces dernières, notamment lorsqu’elles sont impactées par cette mauvaise expérience, ont souvent besoin de voir l’auteur des faits être sanctionné pour tourner la page.

Pour sanctionner les auteurs d’attouchements

Seule la dénonciation de tels actes peut permettre de sanctionner celui qui s’est rendu coupable d’attouchements sexuels. En déposant plainte au commissariat de police, un procès aura lieu et la personne qui a usé de violence ou non pour poser la main sur une personne mineure ou majeure sans son consentement pourra être condamnée à une amende, une peine de prison et éventuellement au versement de dommages et intérêts.

Pour lutter contre le tabou de l’inceste

Bien souvent caché pendant des années, parfois jamais révélées, l’inceste est encore trop présent dans les foyers français. Les mineurs, victimes d’abus sexuels ou d’attouchements par un parent, en portent les stigmates tout au long de leurs vies. Communiquer sur le sujet et signaler les faits permet de protéger et de prendre en charge l’enfant qui subit en silence depuis trop longtemps et de sanctionner les adultes qui se rendent responsables d’un tel crime.

Qui peut dénoncer de tels faits ?

Si la victime est la première personne habilitée à dénoncer des attouchements sexuels, ses parents ou responsables légaux peuvent eux aussi intervenir si elle est mineure. En effet, cette dernière peut être représentée par ces derniers au moment de déposer plainte et de sanctionner enfin celui qui est accusé d’avoir eu des gestes déplacés envers une personne ou un enfant non consentant.

Comment signaler des attouchements sexuels ?

Pour signaler des attouchements sexuels en tant que victime ou parent de mineur ayant subi de tels faits, différentes options sont possibles. Si vous optez pour la voie de l’anonymat, notez que des poursuites supplémentaires ne pourront avoir lieu, car votre témoignage est forcément requis pour le dépôt de plainte.

Dénoncer anonymement des attouchements en ligne

Cependant, les victimes qui ne sont pas prêtes à dévoiler leur identité peuvent tout de même compter sur l’aide de la police nationale. En effet, grâce à un service numérique déployé par l’État, ces dernières peuvent anonymement confier leur embarras et dénoncer les faits subis à un agent de police prêt à les orienter dans leurs démarches pour déposer plainte et à les rassurer. Sur un chat en ligne dédié aux violences conjugales, sexuelles et sexistes,  les victimes sont accompagnées à tout moment par les autorités.

Signaler des attouchements sexuels par téléphone

Si vous venez de subir des attouchements sexuels au travail, dans les transports ou encore dans la rue, composez le 17 pour que la police intervienne. Sur place, les agents pourront non seulement constater les faits, prendre la personne que vous accusez en flagrant délit de tentative d’agression et vous rassurer. Si vous le souhaitez, vous pourrez dénoncer les faits à la justice en déposant plainte.

Se rendre au commissariat de police pour dénoncer des violences sexuelles

Si votre enfant vous confie avoir été victime d’attouchements sexuels à l’école, en colonie de vacances ou lors d’un séjour familial, vous devez réagir au plus vite pour éviter des séquelles ou pire, la récidive. Accompagnez ce dernier jusqu’au commissariat de police et représentez-le en déposant plainte afin que l’auteur d’attouchements sur mineur puisse être sévèrement sanctionné.

enfant se cachant le visage peur
Votre voix compte,
même dans le silence

Utilisez notre service anonyme pour dénoncer une infraction en toute confidentialité 

Service ouvert 24h/24, 7j/7

Sommaire

Chiffres sur les aggressions sexuelles sur mineurs en France

filles et
garçons ont subi des viols et tentatives de viols
de l’ensemble des violences sexuelles débutent avant 18 ans
%
violences sexuelles subies dans l'enfance infographie

Source : enquête IPSOS

Questions les plus fréquentes au sujet du signalement d’attouchements sexuels

Les abus sexuels sur enfants sont sévèrement punis par la loi, en dénonçant l’auteur de tels faits à la justice, vous pourrez voir ce dernier être condamné à 7 années de prison et à 100 000 € d’amende. Ainsi sanctionné, ce dernier devrait être en incapacité de récidiver et votre enfant sera enfin protégé.

Les attouchements sexuels ne sont pas sans conséquences sur la santé psychique de celui qui les subit. Un stress post-traumatique aiguë, des dépressions et des comportements sexuels problématiques sont fréquemment recensés auprès de ceux qui ont vécu de telles violences. Il convient donc de dénoncer les faits au plus vite pour éviter de telles séquelles dues à la répétition fréquente de tels actes.

Les agressions sexuelles peuvent prendre différentes formes et intervenir avec ou sans contact physique. Montrer ses parties génitales, embrasser une personne de force, toucher, même pas dessus les vêtements les parties intimes d’une victime ou encore envoyer des photos à caractère sexuel sont autant de faits réprimandés par la justice. Un conjoint, un parent, un patron, un professeur, un ami ou encore un entraîneur sportif peuvent être à l’origine de telles agressions, et ce, même lorsqu’ils sont particulièrement proches de la victime.

Les attouchements sexuels peuvent survenir dans de multiples situations. Sur le lieu de travail, à l’école, dans les transports en commun, pendant des vacances, lors d’un stage sportif, chez des membres de la famille, lors d’une soirée arrosée chez des amis. Où que ces agressions aient lieu, elles doivent être dénoncées pour sanctionner l’auteur des faits.

L’inceste est encore tabou en France et pourtant, de nombreux enfants sont chaque année pris en charge par les autorités après avoir subi de tels faits. Ce crime, dont l’auteur est un parent ou un membre de la famille, contraint un mineur à avoir malgré lui des relations sexuelles avec ce proche, ou à subir ses attouchements alors que la personne est censée le protéger.

Sévèrement puni, mais rarement détecté, l’inceste entraîne de lourdes séquelles psychologiques et nuit gravement à la santé mentale de l’enfant qui en est victime.